- COMMERCE DE DETAIL
- LUTTE CONTRE LA POLUTION
- EMBALLAGE
A compter du 1er janvier 2022, il ne sera plus possible de vendre les fruits et légumes frais non transformés emballés dans du plastique, avec une interdiction progressive pour les cas les plus fragiles.
Dès le 1er janvier 2022, c’est une trentaine de fruits et légumes frais non transformés qui seront vendus sans plastique dont une quinzaine de légumes :
poireaux, courgettes, aubergines, poivrons, concombres, pommes de terre et carotte, tomates rondes, oignons et navets, choux, choux fleurs, courges, panais, radis, topinambours, légumes racines.
Du côté des fruits, ce sont notamment :
pommes, poires, oranges, clémentines, kiwis, mandarines, citrons, pamplemousses, prunes, melons, ananas, mangues, fruits de la passion, kakis, etc.
Le décret prévoit une application progressive de cette interdiction afin qu’au plus tard en 2026, l’ensemble des fruits et légumes soient vendus sans emballage plastique.
Issu d’une large concertation des parties prenantes, acteurs économiques et représentants de la société civile, le décret, qui sera publié mardi 12 octobre, prévoit un calendrier permettant de trouver et de déployer des solutions alternatives d’ici au 30 juin 2026, pour les fruits et légumes présentant un risque important de détérioration lors de leur vente en vrac.
Par exemple, les pêches et abricots, les fruits mûrs à point ; les graines germées, les fruits rouges, ou encore les légumes « primeurs », c’est-à-dire récoltés au printemps, avant leur pleine maturité, bénéficieront de délais du 30 juin 2023 au 30 juin 2026. Un délai de tolérance de 6 mois pour écoulement des stocks d’emballages est également prévu.
Ces acteurs peuvent se rapprocher de l’Ademe afin de bénéficier de soutiens dans le déploiement de ces solutions alternatives.
Communiqué de presse 1516 di 11 octobre 2021 concernant l’emballage des fruits et légumes